CDAM
Première note d’intention du groupe CDAM
dans le cadre des « Saisons de la marionnette »
Il y a plus de vingt ans, la première intervention forte des pouvoirs publics, attendue par les professionnels de la marionnette, fut la création de l’ESNAM à Charleville-Mézières (Ecole Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette)
Aujourd’hui, non seulement cette Ecole rayonne parfaitement, mais il existe un Centre Dramatique National consacré à la marionnette (à Strasbourg), le Théâtre de la Marionnette à Paris, une Scène Conventionnée à Bourg en Bresse, des compagnies conventionnées ou aidées pour leurs projets par les DRAC, au même titre que le théâtre d’acteurs.
Aujourd’hui la profession s’est de nouveau mobilisée pour une reconnaissance pérenne des Arts de la Marionnette. En mettant en place les « Saisons de la Marionnette », et à la suite des « Etats Généraux de la marionnette » d’Avril 2008, elle demande la mise en place d’outils nouveaux en particulier les Centres de Développement des Arts de la Marionnette.
Que veut dire les CDAM ?
La création est au cœur de leur projet : ils sont donc dirigés par un artiste, dont le travail artistique est reconnu, et dont la compagnie conventionnée a accompli un fort travail d’implantation. Il s’agit de faire reconnaître par les tutelles et par les collectivités territoriales, le travail que ces compagnies ont accompli depuis des années.
UN LIEU DE CRÉATION ET D’EXPÉRIMENTATION
C’est un lieu de création et d’expérimentation avec une architecture particulière : l’atelier et le plateau ne sont pas loin. Et où le temps particulier de la construction des spectacles par la marionnette est pris en compte.
Ils développent :
Un travail de compagnonnage avec des jeunes artistes, long, difficile. Ces jeunes artistes demandent un regard d’artiste. Les compagnies accueillantes demandent que ce travail soit reconnu par :
– Une prise en compte de ce travail en tant que travail de formation, donc rémunéré
– Une aide à la production pour ces jeunes artistes, pour travailler dans de conditions normales et légales et pour contribuer à leur insertion professionnelle.
– Une aide à la production pour que les CDAM soient crédibles vis-à-vis des structures de production et de diffusion.
Un travail de formation, qui demande à être développé et mis en réseau pour une transmission de métiers en relation avec l’ESNAM.
Un travail de développement des arts de la marionnette :
– Parce que ce sont des compagnies qui travaillent fortement sur des territoires : local, départemental, régional, national et européen.
– Parce qu’elles expérimentent souvent de nouveau rapports aux publics (au pluriel).
UN RÉSEAU NATIONAL
Les CDAM devront se constituer en réseau national :
– Pour partager des expériences, des expérimentations, et des confrontations artistiques, culturelles et politiques.
– Pour pouvoir convaincre les collectivités territoriales.
– Pour mettre en place un Tour des ateliers, comme cela se discute depuis longtemps dans la profession.
Ce réseau national sera en relation avec les structures nationales existantes : l’ESNAM, l’Institut International de Marionnette, le Théâtre de la Marionnette à Paris, le TJP – Centre Dramatique National de Strasbourg, les Scènes conventionnées Marionnettes etc.
UNE CHARTE
Le groupe CDAM, composé de différents métiers, a pour mission d’écrire une charte et un cahier des charges qui sera négocié avec les tutelles.
La première réunion aura lieu à La Nef à Pantin le samedi 25 octobre 2008 à 14H
20 rue Rouget de Lisle 93500 PANTIN ; Métro : Eglise de Pantin ; tel : 01 41 50 07 20
Le groupe vous invite à partager ses réflexions autour de la question :
« Politiques culturelles et lieux pour la marionnette (CDAM) : quelles résonances ? ».
Il s’agit aussi avec tous les partenaires de nous mêler de ce qui nous regarde en participant à la réflexion sur les nouvelles conditions d’exercice de la profession parce que le monde change.
Accès : la NEF, 20 rue Rouget de Lisle, à Pantin
Métro
Église de Pantin (ligne 5) – 5min à pied.
Prendre sortie Jules Auffret, sortir à gauche sur l’avenue Jean Lolive, prendre à gauche rue Jules Auffret, puis 4ème à gauche, rue Rouget de Lisle.
Voiture
Sortie Porte de Pantin, tout droit avenue Jean Lolive. Prendre 4ème rue à droite rue Jules Auffret (après le ciné 104), puis 4ème à gauche rue Rouget de Lisle.